Témoignage d'Edino
Edino, 38 ans, a choisi de devenir auxiliaire de vie après une carrière dans la restauration. Découvrez son témoignage.
C’est un métier utile, avec beaucoup de débouchés et il correspond bien à mes valeurs et à ce que j’aime faire : être à l’écoute et apporter du soutien aux gens.
Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer ce qui vous a conduit à choisir cette formation ?
Je m’appelle Edino, j’ai 38 ans et je vis en Guadeloupe. Je suis titulaire d’un Baccalauréat Technologique Hôtellerie – Restauration et pendant plusieurs années, j’ai travaillé dans la restauration en tant que cuisinier chez un traiteur. En plus de la confection des plats, j’effectuais la livraison des repas directement chez les clients. Ce travail m’a permis d’être en contact avec les gens et de leur apporter un service qui leur faisait plaisir, ce que j’ai toujours aimé.
Suite à un burnout, j’ai décidé de changer de métier. Je savais que je voulais continuer à aider les autres. La formation d’auxiliaire de vie s’est donc imposée tout naturellement. C’est un métier utile, avec beaucoup de débouchés et il correspond bien à mes valeurs et à ce que j’aime faire : être à l’écoute et apporter du soutien aux gens.
Comment se passe votre apprentissage ?
Ça se passe bien dans l’ensemble ! Depuis un an, je suis entièrement dédié à ma formation. J’ai terminé mon stage pratique en novembre dernier, et c’était une belle expérience.
Je ne rencontre pas beaucoup de difficultés, mais je dois dire que les cours d’anatomie sont un peu plus compliqués pour moi. Heureusement, en travaillant régulièrement, tout se déroule pour le mieux. Je suis motivé, et je vois bien les progrès que je fais au fil des mois.
Quelle méthode d’apprentissage préférez-vous ?
Je m’adapte selon les situations. Chez moi, je travaille surtout sur papier. Cela m’aide à bien retenir. Mais quand je suis en déplacement, j’utilise le numérique. Ça me permet d’avoir mes cours partout avec moi.
Ce que j’apprécie beaucoup, c’est de pouvoir regarder les classes virtuelles en replay à cause du décalage horaire. Cela me donne une grande flexibilité pour organiser mon apprentissage.
Comment s’est déroulé votre stage pratique ?
Mon stage s’est vraiment bien passé. Je l’ai effectué dans un EHPAD. J’ai travaillé dans une équipe composée uniquement de femmes, qui m’ont très bien accueilli. Elles m’ont tout de suite intégré et ont été là pour répondre à mes questions et me guider.
Pendant ce stage, j’ai appris énormément. J’ai pu manipuler des patients, intervenir dans des situations parfois complexes, comme avec des personnes atteintes de démence, et comprendre l’importance du travail en équipe. J’ai aussi vu à quel point un petit geste ou une attention peut faire une grande différence dans la vie des personnes qu’on accompagne.
Ma tutrice, infirmière et référente de l’EHPAD dans lequel j’ai fait mon stage d’auxiliaire de vie, a été très contente de mon travail et m’a félicitée pour mon autonomie et mon sérieux. Ça m’encourage à continuer dans cette voie.
Est-ce que vous pourriez me décrire une journée type lors de votre stage ?
Chaque journée à l’EHPAD où j’ai fait mon stage suivait une organisation rigoureuse, permettant d’assurer le bien-être des résidents. J’arrivais à 6h45 et débutais par une friction hygiénique des mains avant de me changer pour enfiler ma tenue professionnelle. À 7h00, je participais à la réunion de transmission entre l’équipe de nuit et celle de jour. Cette étape me permettait de planifier efficacement les soins et les accompagnements à réaliser.
La matinée était dédiée aux soins des résidents. Je préparais mon matériel avant de m’occuper des résidents sous ma responsabilité. Par exemple, certains résidents nécessitaient une aide complète pour leur toilette et leur habillement. Après chaque soin, je désinfectais les espaces pour garantir l’hygiène.
En fin de matinée, je participais à des animations, comme une sortie baignade encadrée, qui offraient aux résidents un moment de détente et de stimulation. À 12h30, j’accompagnais les résidents au réfectoire pour le repas. Certains étaient relativement autonomes, mais j’apportais une aide ponctuelle, comme découper les aliments ou prévenir les fausses routes. Après le repas, je les raccompagnais dans leurs chambres ou au salon et nettoyais les espaces communs.
L’après-midi était consacré au rangement du linge, à la préparation du matériel pour les soins du lendemain et à la transmission des informations essentielles via un logiciel. Ma journée se terminait à 14h00 après avoir passé le relais à l’équipe de l’après-midi.
Les résidents que j’ai eu la chance d’accompagner m’ont également beaucoup touché. J’ai pris un réel plaisir à partager des moments de leur quotidien et à veiller à leur bien-être. Leurs sourires et les échanges que nous avons eus ont enrichi mon expérience et m’ont rappelé l’importance du rôle d’auxiliaire de vie dans la vie de chacun d’eux.
Quels sont vos projets pour la suite de votre parcours ?
En ce moment, je termine mon dossier professionnel. C’est une étape importante qui me permet de revenir sur ce que j’ai appris et de mieux me préparer pour la suite.
Je continue à avancer dans ma formation et je suis impatient de commencer à travailler. Ce métier me plaît vraiment parce qu’il a du sens. J’aime l’idée de pouvoir apporter une aide concrète et de rendre le quotidien de quelqu’un plus facile.
Un dernier mot ?
Je recommande vivement la certification professionnelle d’auxiliaire de vie proposée par Culture et Formation. Elle m’a permis de me reconvertir dans un métier qui a du sens, tout en m’offrant une grande flexibilité pour apprendre à mon rythme. Grâce à cette formation, j’ai pu acquérir les compétences nécessaires, vivre des expériences enrichissantes lors de mon stage et me sentir pleinement épanoui dans ma nouvelle voie. Si vous souhaitez vous investir dans un métier humain et enrichissant, cette formation est un excellent choix.
