Concours de sous-officier de gendarmerie : le nombre de candidats
Le recrutement d’agents à la gendarmerie se fait suivant trois grandes modalités. Ainsi, outre le concours de sous-officier de gendarmerie, il y a le concours d’officier de gendarmerie. La dernière modalité est celle de gendarme adjoint volontaire (GAV) accessible à la suite d’un examen.
De ces concours et examens, c’est celui du SOG qui reçoit le plus grand nombre de candidats. Chaque année, le gouvernement fixe et communique par un arrêté ministériel le nombre de personnes à recruter. Il faut aussi préciser que le nombre de places disponibles est généralement insignifiant (10 % environ) au regard du nombre de candidatures. Ce sont seulement les candidats les plus méritants qui parviennent à réussir le concours de sous-officier de gendarmerie (SOG).
Par ailleurs, il faut préciser qu’il existe trois concours de sous-officier de gendarmerie. L’un est interne, l’autre est externe et vous avez un troisième concours SOG.
Comment se préparer à réussir le concours de sous-officier de gendarmerie ?
Avec moins de 10 % de réussite par an, la bonne préparation est indispensable pour réussir un concours de SOG. À cet effet, Culture Formation propose un programme détaillé qui vous donne plus de chances d’être choisi parmi les candidats heureux.
La préparation au concours SOG intègre des modules devant permettre aux candidats de mieux affiner leur connaissance de la langue française. Les cours portent également sur la connaissance des institutions françaises. Outre cela, le candidat doit travailler sa capacité de réflexion, mener un raisonnement logique et avoir de réelles motivations. Ce sont des éléments qui pourront le démarquer de la masse.
À titre de précision, les cours à distance que propose Culture Formation ne constituent pas la seule manière de se préparer au concours. Vous pouvez aussi suivre des cours en présentiel ou même vous préparer seul si vous êtes un autodidacte.
Retenez toutefois que la préparation à distance permet au candidat de ne pas faire trop de changements dans ses habitudes de vie. Il pourra continuer à vaquer à ses occupations quotidiennes (travail, famille, loisirs…) sans stress pendant qu’il se prépare au concours SOG. Il est à noter que Culture Formation propose un planning au début de chaque module de formation. Le candidat aura alors accès au contenu de la formation (les cours, les exercices, les anciennes épreuves de concours…) afin de bien se préparer à distance.
De même, l’accompagnement est renforcé à distance par des professeurs. Ces derniers font plusieurs ateliers et des simulations avec les candidats. Chacun d’eux bénéficie d’un programme de révision personnalisé.
Pour les cours en classe, ce mode de préparation est assez contraignant puisqu’il nécessite un déplacement physique. Il faudra aussi faire face aux difficultés liées à la gestion de l’espace disponible pour la formation. Ici, le coût est aussi plus élevé que celui de la formation à distance.
Quel que soit le mode de préparation que vous choisissez pour le concours SOG, il est conseillé de commencer tôt (au moins 1 an avant la date du concours). C’est important pour maximiser vos chances de réussir.
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Les différents types de concours de sous-officier de gendarmerie
Chaque concours de sous-officier de gendarmerie se présente avec des exigences bien particulières. Par exemple, pour participer au concours externe SOG, il faut être titulaire du baccalauréat ou d’un autre diplôme classé au moins au niveau IV dans le répertoire national des certifications professionnelles.
Le déroulement de ce concours qui vous permet d’accéder au poste de sous-officier de la gendarmerie se fait en deux étapes. La première est celle du test d’admissibilité et la deuxième est la phase d’admission.
Pour la phase d’admissibilité au concours externe SOG, deux épreuves écrites sont proposées aux candidats. On a une épreuve de composition de culture générale notée sur 20. Elle dure trois heures et a un coefficient de 5. La deuxième épreuve écrite de ce concours est celle d’aptitude professionnelle. Également notée sur 20, elle a un coefficient de 2 et ne dure que 35 minutes. Outre le test d’admissibilité, les candidats au concours externe SOG sont aussi soumis à deux inventaires de personnalité.
Sont autorisés à participer à la deuxième phase du concours les candidats admissibles aux épreuves écrites. Il faut dire que le niveau pour être admis n’est pas fixe. Il peut varier d’une année à une autre. La phase d’admission compte une épreuve orale avec le jury et une épreuve physique. La première est notée sur 20 et se déroule en 20 minutes après une préparation de 10 minutes. Le coefficient ici est de 7. L’épreuve physique de la gendarmerie a un coefficient de 3.
C’est à la suite de toutes ces étapes que les candidats les plus méritants sont présentés sur deux listes différentes. La première liste est la principale et compte les candidats admis. La deuxième liste est celle complémentaire. On y répertorie les candidats qui pourraient remplacer les admis en cas de désistement.
Le concours interne de sous-officier de gendarmerie est ouvert aux volontaires dans l’armée, aux adjoints de sécurité de la police nationale en activité, aux militaires des forces armées et aux réservistes de la gendarmerie nationale. Les phases du concours sont les mêmes que celles du concours externe à quelques différences près. Ici, les épreuves écrites sont : l’épreuve de connaissances professionnelles et l’épreuve d’aptitude professionnelle.
Enfin, pour le troisième concours de SOG, il n’y a aucune exigence de diplôme. Il suffit de justifier de trois années de travail et de satisfaire aux exigences prévues par l’arrêté du ministre de l’Intérieur et le tour est joué. La phase d’admissibilité se résume ici à une étude de dossier et aux inventaires de personnalité. La dernière phase ici est marquée par une épreuve pratique d’aptitude professionnelle et une épreuve orale.