Souvent négligée par plusieurs postulants aux concours de sous-officier de gendarmerie (SOG), l’étape orale est décisive pour l’admission. En effet, c’est en fonction des notes reçues à ce niveau du concours que le postulant admissible sera classé sur la liste des admis ou sur la liste complémentaire. Cela est valable, quel que soit le type du concours SOG auquel vous participez (externe, interne, troisième). Il est donc important de bien se renseigner sur la partie orale du concours de la formation.
L’oral du concours externe de sous-officier de gendarmerie
La préparation au concours de gendarme est importante et plus encore lorsque vous vous inscrivez au concours de sous-officier de gendarmerie. C’est pour cette raison que des centres, à l’image de Culture Formation, se proposent de vous accompagner tout au long de ce parcours de formation. Les postulants à ce concours, notamment à celui dédié aux externes, doivent se préparer pour les sujets écrits, mais aussi pour l’oral du concours sous-officier de gendarmerie.
La réussite aux sujets écrits du concours externe marque l’admissibilité du postulant à l’étape suivante. La première composition écrite du concours externe porte sur la culture générale. C’est un sujet de composition qui dure 3 heures et qui est notée sur 20. Ici, le postulant doit se démarquer du lot par ses compétences rédactionnelles.
L’autre composition écrite du concours externe porte sur un QCM (question à choix multiples) et vise à tester les aptitudes professionnelles du candidat. Cette épreuve, de coefficient 2, dure 35 min et elle est aussi notée sur 20. La troisième composante du concours externe de sous-officier de gendarmerie est aussi un QCM et elle porte sur une langue étrangère (coef. 1). Ici, le postulant doit prouver sa maîtrise de la syntaxe, du vocabulaire et de la grammaire de la langue étrangère. Cette composition dure 30 min et sa notation se fait aussi sur 20.
À ces sujets d’admissibilité, il faut ajouter les inventaires de personnalité. Ces tests préparent le postulant à la deuxième étape (orale) s’il est admissible. La moyenne de notes minimum à obtenir par le candidat pour être déclaré admissible à la suite de cette étape est fixée par arrêté ministériel.
Le postulant qui réussit cette étape est directement autorisé à suivre la formation en vue de devenir sous-officier de gendarmerie. L’épreuve d’admission (l’orale) se fait sous la forme d’un entretien qui est conduit par un jury. Pour les postulants en région DOM/COM, cet entretien se fait sous la forme de visioconférence.
L’entretien avec le jury (coef. 7) dure 20 minutes. Le principe ici est assez simple : le postulant tire au sort un sujet portant sur l’actualité et/ou sur ses motivations. Ensuite, il sera autorisé à se préparer pendant 10 min avant de venir restituer le sujet durant 20 minutes. Selon le cas, le jury peut élargir le champ de discussion.
Il faut par ailleurs présenter l’épreuve physique gendarmerie (coef. 3) qui comprend des ateliers visant à tester les aptitudes physiques du candidat. On retrouve ici un parcours chronométré sur lequel le postulant doit affronter des obstacles. L’autre atelier, c’est la simulation d’un combat (chronométrée aussi). Le dernier atelier est celui où le postulant transporte un poids.
Il faut dire que c’est le cumul de ces notes qui permettra au postulant d’être retenu sur l’une des listes de résultats. Il s’agit de la liste des admis au concours externe et de la liste complémentaire pour les remplacements en cas de désistement.
L’oral du concours interne de sous-officier de gendarmerie
Comme pour le précédent, le concours interne SOG se déroule en deux phases. Il s’agit de la phase d’admissibilité marquée par les sujets écrits et de la phase d’admission avec les épreuves orales.
Le sujet écrit de ce concours est l’épreuve de connaissances professionnelles (coef. 5) qui dure 3 heures. Les questions qui sont posées aux postulants ici portent essentiellement sur les problématiques relatives à la sécurité intérieure et à la défense. Toujours pour cette phase, il y a aussi l’épreuve d’aptitude professionnelle (coef. 2) et la composition facultative de langue étrangère (coef. 1).
Le sujet d’aptitude professionnelle se présente sous la forme d’un QCM et permet d’évaluer le potentiel intellectuel général des postulants. Il dure 35 min et est noté sur 20. Pour le sujet facultatif, seuls les points au-dessus de la note 8/20 obtenue par le postulant seront comptabilisés. Ce test dure 30 min et porte sur la maîtrise d’une langue étrangère.
Deux inventaires sont aussi proposés aux postulants à cette étape du concours. Les renseignements fournis sur ces inventaires seront utilisés pour la phase d’admission si le candidat est admissible. Ici, il y a un entretien oral avec un jury qui dure 20 minutes. Les questions d’actualité sont abordées et le coefficient est de 7. Il faut aussi ajouter au sujet oral, l’épreuve physique de la gendarmerie qui est très importante dans le processus d’admission.
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L’oral du troisième concours de sous-officier de gendarmerie
Le troisième concours de sous-officier de gendarmerie est ouvert à tous les postulants ayant exercé un travail pendant au moins trois ans. Il n’y a aucune condition de diplôme ici. Toutefois, il faut aussi prendre part aux deux phases du concours que sont : les sujets d’admissibilité et ceux d’admission.
Ici, il n’y a qu’une seule épreuve d’admissibilité (coef. 5). Le postulant doit déposer un dossier au bureau du recrutement des concours et des examens de la direction générale de la gendarmerie nationale. Ce dossier sera examiné par un jury. Outre l’examen du dossier, le postulant doit aussi se soumettre aux inventaires de personnalité. L’objectif reste toujours de préparer les candidats à leur entretien individuel avec un psy s’ils sont admissibles.
L’entretien oral (coef. 7) se prépare aussi en 10 min et elle dure 20 minutes. Outre l’étape orale, le postulant devra aussi subir une composition écrite de compréhension de texte (coef. 3). Cette dernière épreuve dure 3 heures. Le but ici est d’évaluer les aptitudes du postulant à retranscrire les idées principales d’un texte soumis à l’étude. Les postulants qui réussissent ici sont ceux qui ont un bon niveau de compréhension de la langue française.
